Les militants du Front de Gauche invitent les habitants à en débattre ensemble. Ne renonçons pas au changement, à nous de nous en mêler.

dimanche 29 décembre 2013

UN PEU D'HUMOUR NE NUIT PAS , POUR CONTINUER LA LUTTE EN 2014

Inculture(s) 5 : « Travailler moins pour Gagner plus » ou l'impensé inouï du salaire
...une autre histoire du travail et de la protection sociale...


Conférence gesticulée par Franck Lepage et Gaël Tanguy de la Scop « Le Pavé » (Coopérative d'éducation populaire). Petits contes politiques et autres récits non autorisés.

« Cette conférence évoque le potentiel d'action collective que recèle le "droit du travail" : processus d'avancée historique continue de la propriété collective des travailleurs contre la propriété lucrative du capital, symbolisé dans la protection sociale, que l'on veut nous faire passer pour des "charges" !!! Le salaire n'est pas le "prix" d'un travail (version de droite), mais un "barème" imposé par la lutte, (version de gauche) c'est-à-dire un rapport de forces par lequel nous obligeons un propriétaire à payer aussi pour du travail libre à d'autres que nous (retraite, chômage, maladie... et bientôt pourquoi pas la jeunesse via un salaire universel qui nous délivrerait de l'emploi subordonné) ? L'enjeu des retraites n'est pas financier (il n'y a aucun problème de financement des retraites) mais idéologique car ce sont les retraites qui sont en train de rendre visible que le salaire peut payer aussi du temps libre sans aucun danger pour l'économie. Il s'agit donc pour le capital de détruire toutes les formes de protection sociale issues de 1945 (sécurité sociale, retraite, conventions collectives, etc.). Pour y résister il faut des syndicats, c'est-à-dire d'abord et avant tout des syndiqués ! Réinventer le syndicalisme est le seul moyen. »

Le Pavé est une coopérative d'éducation populaire qui vise à réintroduire du politique dans le débat public. Cela suppose d'avoir du temps, des techniques, des méthodes pour permettre le témoignage, le récit, l'expression « libérée » et authentique.
Site officiel
http://www.scoplepave.org

ARTE Comprendre les origines du racisme

On nous dit souvent que le racisme est naturel, le résultat d'une éternelle " peur d'autrui ". Un bref retour sur l'histoire du racisme montre que c'est faux.

Depuis l'écrasement des fascismes au terme de la seconde guerre mondiale, et l'accession des pays colonisés à l'indépendance, le racisme fait l'objet d'une condamnation officielle et presque unanime dans la plupart des Etats. Dans le même temps, le racisme continu à être pensé et pratiqué sous des formes multiples.

Dans l'actualité, il n'y a qu'à constater les récentes attaques racistes contre les étrangers en Espagne, et l'accession du parti de Jörg Haider au pouvoir en Autriche pour prendre la mesure de l'ampleur du phénomène en Europe.

En France, un sondage réalisé en 1998 par Le Monde donne une idée de l'emprise de l'idéologie raciste. L'enquête classe les Français en trois catégories. La première, compte les "racistes", rassemble 18% des électeurs. Ce sont, des personnes qui se disent elles-mêmes "plutôt racistes", et qui estiment massivement qu'aujourd'hui en France, "on ne se sent plus chez soi comme avant" ; qu'il y a "trop d'arabes en France", et aussi "trop de noirs". La seconde, regroupant 40% des interrogés, est qualifiée de "tentés par le racisme". Ce sont des personnes qui ne partagent qu'une partie des opinions racistes. Et enfin la dernière, regroupant 33% d'électeurs, rejette en bloc les croyances adoptées par les "racistes", et est qualifiée par l'enquête "d'antiraciste".

Face à cette réalité, deux démarches sont possibles. La première, très répandue, se résume au fatalisme. Le racisme est généralement perçu comme éternel et immuable, il aurait existé tout au long de l'histoire de l'humanité.

C'est parce que nous refusons de voir dans le racisme une fatalité que nous voulons justement chercher à comprendre d'où vient le racisme.




Régie publique de l'eau, mode d'emploi (conférence à l’ENS)


Il y a quelques semaines, j’étais invité par les camarades de l’Ecole normale supérieure à présenter la régie publique de l’eau que nous avons créée en 2010. J’ai voulu saisir cette occasion pour donner une sorte de mode d’emploi, tant les tenants de la gestion privée nous présentent de faux prétextes pour tenter de maintenir le statu quo. Sachons déjà que, depuis dix ans, la tendance s’est inversée : de plus en plus, la gestion de l’eau potable revient dans le service public. Et ce choix profite avant tout à l’usager, que ce soit en termes de tarif d’accès, de qualité ou de transparence.
Ce résumé de mon intervention pose bien, je crois, les enjeux de la gestion publique de l’eau. J’espère qu’il sera utile à toutes celles et tous ceux, de plus en plus nombreux, qui veulent que l’eau, source de vie, ne soit plus source de profits.

samedi 28 décembre 2013

Voeux du PCF



Le Parti communiste français livre un nouveau montage grinçant pour appeler de ses vœux un grand virage à gauche du gouvernement. L'année dernière, le PCF avait déjà proposé une vidéo de ce type rappelant les engagements de campagne non tenus de François Hollande, qui avait suscité une certaine polémique.

lundi 23 décembre 2013

Informations pour janvier...

Crépy en Valois
ÉLECTIONS MUNICIPALES 2014

 Quels services publics pour notre ville ?

Rejoignez-nous pour continuer de bâtir

un programme municipal !


Des efforts s’avèrent nécessaires pour que chacun et chacune se sente bien dans notre ville, qu’il soit jeune ou plus âgé, salarié, étudiant ou privé d’emploi, de manière à notamment accéder  aux services suivants :

Le transport  (extension des lignes de bus, aides pour les étudiants dont la fac de secteur est sur Amiens, ville difficilement accessible par le train depuis Crépy, …)
La culture (développer des services culturels accessibles et diversifiés)

Les services de santé et d’accompagnement social

Les activités pour les enfants et les jeunes

Le logement

ET SI … NOUS EN DISCUTIONS ENSEMBLE ?

« Quels services publics à Crépy ? »

Une municipalité a des marges de manœuvre
si elle le décide !

Amenez vos voisins, vos amis, vos proches, vos enfants,
pour discuter, proposer, débattre
dans une ambiance conviviale et solidaire

Réunion publique ouverte à tous

En Janvier 2014

Plus d’informations à venir.
Sur notre blog :

Vous pouvez nous contacter à cette adresse :

Et visiter notre blog ici :

A l’initiative de la liste «l’Humain d’abord » proposée par le Front de Gauche


Un programme qui monte, qui monte…


samedi 21 décembre 2013

En bleu les riches, en rouge les pauvres... Faites le test dans votre quartier

L’association Regards Citoyens attire notre attention sur une visualisation plutôt bien ficelée : les revenus des Français par carrés de 200m de côté...

La carte se base sur les données de l’Insee, qui publie les revenus « carroyés » des ménages au 31 décembre 2010. Il s’agit des revenus fiscaux, c’est-à-dire de ceux déclarés par les contribuables avant tout abattement ou redistribution. D’autres données sont également disponibles : âge et densité de population.
Etienne Côme, auteur de cette « data-viz », travaille à l’Institut français des sciences et technologies des transports de l’aménagement et des réseaux (IFSTTAR) :
« Pour les revenus, on constate l’“effet ville” et la richesse du littoral. En visualisant le lieu de résidence des plus âgés, on s’aperçoit qu’ils ont tendance à vivre près des parcs. »
Vue dans son intégralité, la France est découpée en carré de 4km2 : en bleu les riches, en rouge les pauvres. En zoomant, le niveau de finesse atteint les carrés de 200m de côté. Avec une réserve tout de même : pour respecter la confidentialité des déclarations fiscales, l’Insee élargit le périmètre lorsque l’on y trouve moins de onze ménages.
Les inégalités deviennent dès lors bien visibles. Par exemple, ci-dessous, en région parisienne, la coupure entre les villes riches du Sud-Ouest et les communes désargentées de la Seine-Saint-Denis.
Zomm sur la région parisienne
Autre exemple : Amiens, où l’on retrouve là aussi une coupure entre les moitiés nord et sud de la ville.
Zoom sur la ville d’Amiens
A Marseille, la carte recoupe presque parfaitement la géographie électorale de la primaire socialiste, qui a vu la sénatrice Samia Ghali conquérir les quartiers nord, tandis que son opposant principal Patrick Mennucci glanait le vote de zones plus aisées.

Cette carte permet de visualiser certaines données issues des revenus fiscaux localisés des ménages de 2010. Ces données sont effet de nouveau disponibles de manière très fine (aggrégées sur des pixels de 200m par 200m ! ).

J'ai donc essayé de visualiser celles-ci à différentes échelles : aux échelles hautes, les données sont aggrégées sur des pixels de 4km², aux échelles intermédiaires sur des pixels de 1km² et enfin aux échelles fines sur des pixels de 200m par 200m. A ce niveau de détails, les informations associées à chaque pixels sont aussi disponibles par simple survol. N'hésitez donc pas à zoomer pour explorer les détails et à jouer avec les différentes variables :
  • la densité de population (nombre d'habitants / km²);
  • le pourcentage d'habitants de moins de 25 ans;
  • le pourcentage d'habitants de plus de 65 ans;
  • le revenu moyen par unité de consomation;
  • le pourcentage de ménages à bas revenus.


Réalisation : Etienne Côme, aka @comeetie
Sources : Données carroyées (INSEE)
Outils : R,TileMilld3

lundi 16 décembre 2013

L’atelier « emploi » est ouvert à tous ceux qui ont envie de s’impliquer




Bonjour

L’atelier « emploi » est ouvert à tous ceux qui ont envie de s’impliquer dans la rédaction d’une partie du programme de la liste L’Humain d’abord.
Ce travail sera nourri de toutes les contributions déjà réalisées à la réunion du 10 décembre et de toutes celles à venir de ceux qui ont envie de participer à cette étape.

Notre mission consistera à proposer un projet à l’équipe de campagne lequel devra faire apparaître une alternative cohérente aux politiques actuelles et devra absolument être lisible et compréhensible au plus grand nombre.

Afin de constituer le groupe de travail de cet atelier, je propose que nous fixions ensemble la date de la 1ère réunion avant les vacances de Noël donc la semaine prochaine, un soir de 20h30 à 22h, dans ma salle à manger (4 placette des Giroflées) afin de ne pas être bloqués par l’absence de salle disponible.
Aux intéressés, merci de me dire les dates possible de cette réunion :
Lundi 16
Mardi 17
Mercredi 18
Jeudi 19
Vendredi 20

A ceux qui ne pourraient pas participer aux réunions mais ont des idées, merci de me faire parvenir votre contribution par mail(helene.masure@free.fr ). Aux participants à la réunion du 10 décembre qui veulent expliciter le projet exposé, aussi.

A très bientôt

Hélène Masure
Animatrice de l’atelier « emploi »




vendredi 13 décembre 2013

Péroy-les-Gombries et Ormoy-Villers,ils s’opposent au projet de décharge.

Le combat contre le projet de décharge du Bois-du-Roi n’est pas fini. Le 30 septembre dernier, le ROSO (Regroupement des organismes de sauvegarde de l’Oise) a déposé une pétition auprès de la commission européenne. Objectif : lutter contre cette décharge qui prévoit l’importation de 300 000 tonnes de déchets issus du bâtiment, dans la fôret du Bois du Roi à Ormoy-Villers.

Un site classé menacé.

Cette pétition a été jugée recevable et reste ouverte. C’est ce qu’a affirmé la présidente de la commission la semaine dernière avant de rappeler qu’il valait mieux “prévenir les impacts écologiques, plutôt que de constater les effets d’un tel projet par la suite.”
Les communes de Péroy-les-Gombries et Ormoy-Villers ont entamé la révision du PLU (plan local d’urbanisme) pour pouvoir accueillir le centre d’enfouissement. Une décision contestée par les habitants qui ont placardé des banderoles  “non à la décharge” sur leur maison, et par le ROSO qui a déposé un recours auprès du Tribunal Administratif d’Amiens (Somme). Ce projet dérange car il est situé sur un site classé, abritant des espèces animales protégées et des formations végétales rares.
Le projet est d’autant plus surprenant qu’un centre d’enfouissement existe déjà à 10 kilomètres de là, à Crépy-en-Valois (notre photo). Le centre de stockage de déchets ménagers et assimilés accueille 120 000 tonnes de déchets par an, dont 75% provenant de l’Oise et 25% hors du département. “Les déchets du Valois et du Compiégnois partent à l’incinérateur de Villers-Saint-Paul, souligne Yves Mouny, président de l’association Crépy Environnement. Du coup, ils ne remplissent pas la décharge. En 2013, il n’y aurait eu que 90 000 tonnes de déchets enfouis.”
Le Parisien – 4 décembre 2013


COMPTE-RENDU DE LA REUNION PUBLIQUE DU 10 DÉCEMBRE 2013


Conférence populaire sur le thème

« QUE FAIRE À CRÉPY EN VALOIS, TOUT DE SUITE, POUR SORTIR DE LA SPIRALE DU CHÔMAGE ? »

Une vingtaine de personnes, issues de différents quartiers de la ville, se sont retrouvées ce soir-là pour proposer leurs idées. Certaines, présentes la fois dernière, se sont excusées.
Dans une salle peu propice à la convivialité, ont été dégagées les grandes orientations  suivantes :

Impliquer  de la collectivité locale dans la question de l’emploi :
L’équipe municipale, en liaison avec les habitants, élabore un projet de développement économique du territoire qui tient compte des besoins de celui-ci et de ses ressources (sur l’ensemble du bassin d’emploi) et ayant pour finalité l’être humain et non le profit (vision d’une économie sociale, écologique, solidaire).
Seraient créés une Commission extra-municipale d’orientation politique qui se doterait d’outils (structure opérationnelle de mise en relation,, de recherche de financements, d’informations  et de soutien) et  un observatoire (analyse des ressources et des besoins).

Favoriser l’installation d’entreprises :
En développant les infrastructures (routes, chemin de fer, capacités de la zone d’activités).
En ayant une politique ambitieuse de communication sur loe potentiel économique de la ville autour de ses atouts.
En trouvant un secteur d’activités porteur et innovant en relation avec les ressources agricoles et les nouveaux processus de construction.

Contrer la logique « tout fric » des actionnaires:
Inscrire une exigence de « mieux disant social » dans le cahier des charges des appels d’offre « marchés publics ».
Mettre des moyens humains et matériels à la disposition des salariés licenciés  pour soutenir un éventuel projet de « reprise » de leur entreprise.
Avoir un positionnement politique clair, mobilisateur, citoyen, contre les effets du « tout fric » en général.

Pour quels emplois à Crépy :
Créer un  service de prospection économique (ADMT), en ayant une vision politique.
Proposer une politique industrielle alternative fondée sur l’économie verte et des processus alternatifs.
Développer un pôle public de services à la personne, et engager les re-municipalisation (eau, déchets, etc.).

La réunion se conclut par un rapide pot amical. Chacun-e continue de faire le nécessaire auprès de son entourage pour élargir notre mobilisation et parvenir à constituer une liste composée des 33 noms obligatoires et respectant la parité.

Il est convenu que tous les participants ayant laissé leurs coordonnées recevront un compte-rendu de cette rencontre et seront tenus informés de nos futurs rendez-vous.


L’équipe d’organisateurs s’engage à mettre en place dans les prochains jours un calendrier permettant la création d’ateliers autour des thématiques qui ont été proposées. 

mercredi 11 décembre 2013

RÉUNION PUBLIQUE DU 10 DECEMBRE 2013 AU GYMNASE KINDRAICH


Conférence populaire sur le thème :
« Que peut-on faire pour l’emploi à Crépy-en-Valois ? »


Une vingtaine de personnes, issues de différents quartiers de la ville, se sont retrouvées ce soir-là pour proposer leurs idées. Certaines, présentes à la première réunion en novembre, n’avaient pas pu venir et le regrettaient, mais d’autres étaient là pour la première fois.



Ce débat, organisé par petits groupes, a permis de définir des orientations précises, concrètes et réalistes sur la politique que nous souhaiterions mener avec les habitants pour lutter localement contre le chômage de masse qui frappe notre pays et pour favoriser le développement de l’emploi dans notre ville. 





dimanche 8 décembre 2013

Figure majeure de la résistance française, Julia Lamps s'est éteinte ...


« Mon message ? Refuser toute idéologie incitant à la haine de l’autre. Car la paix est chose fragile, un combat de tous les jours ». Cette conviction, Julia Lamps l’a faite sienne très tôt. Figure de la résistance samarienne, elle s’est éteinte dans la nuit de ce vendredi à samedi, à l’âge de 92 ans. Son nom restera à jamais attaché à celui de son mari René Lamps. Décédé en 2007, celui-ci fut conseiller général, député de la Somme et maires de Corbie puis d’Amiens.

Un couple militant


Militants communistes, René et Julia Lamps se sont mariés en pleine Seconde Guerre mondiale. Tous deux exerçaient le métier d’enseignant. Elle comme institutrice et lui comme professeur de mathématiques. Fille de Léon Lemaire, l’un des fondateurs du PCF de la Somme au début des années 1920, elle entra dans les Jeunesses communistes dès l’âge de 15 ans.
Impliquée dès 1940 dans la Résistance, c’est Julia qui amena René à amplifier son action contre l’occupant nazi. Enfourchant son vélo, elle diffusait de la presse clandestine. Dangereux. Par trois fois, elle frôla l’arrestation par la Gestapo. Au sein de l’Union des femmes françaises, elle travaillait à répandre les idées de la Résistance.

Active aussi au sortir de la guerre


De son côté, René Lamps profitait des représentations du théâtre de marionnettes Chés Cabotans en langue picarde, « pour dénoncer l’occupation, provoquant les rires des gens. Et des Allemands présents dans l’assistance, qui ne comprenaient pas, mais qui voyant rire les gens, riaient aussi », le raconta plus tard Julia Lamps.
Au sortir de la guerre, la militante humaniste s’impliqua dans le Comité départemental pour la libération nationale, dont la mission fut d’éviter les actes de vengeance contre les personnes convaincues d’avoir collaboré, au profit d’une voie judiciaire légale. En 2000, Julia Lamps fut élevée au rang de chevalier de la Légion d’honneur.
Membre active de l’Association nationale des Anciens combattants de la résistance (ANACR), elle multiplia les déplacements dans les établissements scolaires, pour porter son message de paix auprès des jeunes générations.
C’est d’ailleurs en hommage à son attachement à l’école, qu’en 2009, la municipalité d’Amiens donna le nom de Julia et René Lamps à l’une de ses écoles, où leurs deux enfants furent scolarisés. Ce jour-là, Julia Lamps profita du moment pour distiller un autre message à son auditoire, jeune et moins jeune :  « Chacun est responsable de sa vie ».
G.R


Portrait et hommage, ci-dessous, dans ce reportage réalisé par Yolande Malgras et de Gérard Payen.Pour France3 Picardie.
  • Arrantxa Belderrain
  • Publié le 08/12/2013 | 18:07, mis à jour le 08/12/2013 | 19:09 France3 Picardie.




Archives à la résidence Léon Burckel - Amiens en décembre 2008 : avec Julia Lamps le 13 décembre 2008, Lucien Menis (Adjoint à René Lamps de 1971 à 1989), Joêl Carliez (1er Secrétaire Fédération du Parti Communiste de la Somme).

Reportage sur Radio Valois Multien pour présenter la liste "L'humain d'abord"

L'Oreille dans le coing
Du 29/11 - Le Front de Gauche



Un reportage réalisé  par l'un des reporters de RVM
au-cours de la conférence de presse organisée par le 
Front de Gauche à Crépy en Valois 
pour le lancement de la liste 
"L'humain d'abord".





samedi 7 décembre 2013

Garantie des salaires et des emplois telle est la revendication du Front de Gauche et de ses élus au Conseil Municipal.


Communiqué de presse


Après l’incendie qui a détruit un entrepôt de la société LCM, les salariés se retrouvent au chômage technique et les intérimaires en fin de contrat risquent de ne pas être reconduits. Les salaires doivent être maintenus et des solutions recherchées pour aider à la reprise de l’activité le plus tôt possible.  La municipalité doit examiner avec la direction et les représentants des salariés de Carrefour toutes les possibilités de réinstallation dans des entrepôts inoccupés. Pierre-Marie Jumeaucourt et Jean-Yves Hélary, conseillers municipaux du Front de Gauche demandent la réunion d’une commission économique sur cette question et la mise à l’ordre du jour au prochain Conseil Municipal du 17 décembre. Comme à Sodimatex et Juy, le Front de Gauche sera aux côtés des salariés. La ville de Crépy déjà durement éprouvée par la désindustrialisation  doit se mobiliser.

Pierre-Marie Jumeaucourt
Jean-Yves Hélary


vendredi 6 décembre 2013

Pour Nelson.

Pour nombres de jeunes qui commencèrent à militer dans les années 1980, Mandela faisait parti du Panorama. Il y avait certes les manifestations anti-racistes et contre les bavures policières, les rassemblements devant les préfectures pour que nos amis lycéens ne soient pas expulsés dans leur pays quelques mois avant le bac…
L’Afrique du Sud et la lutte contre l’Apartheid nous donnait une perspective du monde particulière. La guerre froide (entre URSS et les Etats-Unis) était particulièrement chaude dans certains endroits de la planète : en Amérique latine, les paysans et syndicalistes étaient exterminés par les régimes militaires et les escadrons de la mort financés par les Etats-Unis. Au sud de l’Afrique et pas uniquement en Afrique du Sud, les combats étaient intenses. Au Mozambique, en Angola et en Namibie, les troupes Sud-Africaines soutenues par les Etats-Unis menaient des opérations militaires contre les gouvernements de gauche dans l’intension de créer des pays satellites afin de protéger le système d’Apartheid.

Cette guerre eut des échos en France car le coopérant français Pierre André Albertini passa quelques années dans les geôles sud-africaines en raison de ses liens avec l’ANC, d’autre part, ce fut bel et bien à Paris qu’un commando sud-africain assassinat la représentante de l’ANC, Dulcie September. Nous étions des milliers à accompagner Dulcie à sa dernière demeure au Père Lachaise. Vers 1986-88, le nom de Nelson Mandela n’était pas encore aussi populaire en France. Nous étions alors peu nombreux à coller son portrait sur le mur de nos villes, à faire signer des pétitions pour sa libération ou encore, (plus festif) à occuper l’ambassade d’Afrique du Sud… Et ça a payé : ensuite, il y eut le boycott contre les produits sud-africains en France, l’isolement économique de l’Afrique du Sud pourtant largement aidé par les Etats-Unis jusqu’à ce que l’opinion étasunienne ne se retourne.
Surtout, il y eut la défaite militaire des troupes sud-africaines en Angola. (Rappelons juste que la France comptait quelques conseillers auprès des sud-africains à cette époque !). Ce fut en effet à Cuito-Carnavale que les troupes cubaines éperonnèrent l’armée sud-africaine en 1988 et firent s’écrouler le projet de domination raciste au sud de l’Afrique.
En 1990, Nelson Mandela fut libéré par un gouvernement sud-africain acculé par la réprobation mondiale. Et pour changer, nous sommes partis faire un carnaval devant l’ambassade d’Afrique du Sud à Paris.



PS : Nelson Mandela fit sont premier voyage officiel à Cuba. Puis lorsqu’il vint en France, l’organisation des jeunesses communistes fut remisée en arrière cour pour ne pas gêner la photo avec Mitterrand.


Laurent SANCHIS

mardi 3 décembre 2013

Gande soirée au Cinéma "Les Toiles"à Crépy en Valois avec le film Les Jours Heureux

Hier soir, au cinéma « Les Toiles » de Crépy, pas moins de 90 personnes ont assisté à la projection du film de Gilles Perret intitulé « les jours heureux »

Comme nous l’avions déjà précisé sur ce blog en diffusant l’information à propos de cette soirée, ce film retrace les rêves de celles et ceux qui résistèrent à l’occupation  nazie et comment ils élaborèrent un programme à appliquer au sortir de la guerre pour donner naissance à ce qui a fait lien dans notre pays jusqu’à aujourd’hui.

Ce programme comprenait deux parties : un « plan d’action immédiate » qui concernait l’action de la Résistance intérieure française à mener dans la perspective de la libération et « les mesures à appliquer dès la libération du territoire », sorte de programme de gouvernement.

A la veille d’échéances électorales importantes (municipales et européennes), il est intéressant de relire cette seconde partie du programme et de réfléchir à la manière dont nous pouvons poursuivre l’idéal de nos prédécesseurs, malheureusement bien abîmé par les politiques libérales pratiquées ces dernières années.


Car, comment pourrait-il manquer aujourd’hui de l’argent pour maintenir et prolonger ces conquêtes sociales, alors que la production de richesses a considérablement augmenté depuis la libération, période où l’Europe était ruinée ?...

Nous vous livrons ici quelques extraits de ce programme qui s’intitulait (le saviez-vous ?)… Les jours heureux…

LES JOURS HEUREUX

PAR

LE C.N.R

Titre de la première édition clandestine parue le 24 mars 1944

PROGRAMME DU CONSEIL NATIONAL DE LA RESISTANCE

(Extraits)

MESURES À APPLIQUER DÈS LA LIBÉRATION DU TERRITOIRE

- L’établissement de la démocratie la plus large en rendant la parole au peuple français par le rétablissement du suffrage universel ;
- La pleine liberté de pensée, de conscience et d’expression ;
- La liberté de la presse, son honneur et son indépendance à l’égard de l’État, des puissances d’argent et des influences étrangères ;
….
Promouvoir les réformes indispensables :

a) Sur le plan économique :

l’instauration d’une véritable démocratie économique et sociale, impliquant l’éviction des grandes féodalités économiques et financières de la direction de l’économie ;
une organisation rationnelle de l’économie assurant la subordination des intérêts particuliers à l’intérêt général… ; …
• le retour à la nation des grands moyens de production monopolisés, fruit du travail commun, des sources d’énergie, des richesses du sous-sol, des compagnies d’assurances et des grandes banques ;
• Le développement et le soutien des coopératives de production, d’achats et de ventes, agricoles et artisanales ;
• Le droit d’accès, dans le cadre de l’entreprise, aux fonctions de direction et d’administration, pour les ouvriers possédant les qualifications nécessaires, et la participation des travailleurs à la direction de l’économie.

b) Sur le plan social :

le droit au travail et le droit au repos, notamment par le rétablissement et l’amélioration du régime contractuel du travail.
un rajustement important des salaires et la garantie d’un niveau de salaire et de traitement qui assure à chaque travailleur et à sa famille la sécurité, la dignité et la possibilité d’une vie pleinement humaine.
la garantie du pouvoir d’achat national par une politique tendant à la stabilité de la monnaie ;
la reconstitution, dans ses libertés traditionnelles, d’un syndicalisme indépendant, doté de larges pouvoirs dans l’organisation de la vie économique et sociale ;
un plan complet de sécurité sociale, visant à assurer à tous les citoyens des moyens d’existence, dans tous les cas où ils sont incapables de se les procurer par le travail, avec gestion appartenant aux représentants des intéressés et de l’État ;
la sécurité de l’emploi, la réglementation des conditions d’embauchage et de licenciement, le rétablissement des délégués d’atelier ;…

une retraite permettant aux vieux travailleurs de finir dignement leurs jours ;…