Les militants du Front de Gauche invitent les habitants à en débattre ensemble. Ne renonçons pas au changement, à nous de nous en mêler.

jeudi 24 avril 2014

Le débat d'orientations budgétaires de Crépy-en-Valois


Les principaux protagonistes:

Bruno Fortier, le premier magistrat, en bon samaritain 
Jérôme Furet, le faux opposant , en pâle réplique de Manuel Valls
Jean Paul Letourneur, l'agitateur pépère du FN, qui distille benoîtement ses remarques venimeuses
Josy Carrel Torlet, la pasionaria de l'UMP, en bras armé  de l'ancienne équipe municipale
Michel Houllier et Arnaud Foubert dans le rôle des grands absents de la soirée
Les militants du Front de gauche attentifs dans le public.

1er acte

Vote des délégations au Maire et création des commissions municipales
Rien de nouveau sous le soleil. Le jeu démocratique comme à son habitude est complètement fermé. L'intervention de M.Furet pour retirer la délégation 21 au Maire ne suffit pas à lui faire obtenir son brevet d'opposant politique. Les commissions sont complètement restreintes. Seul le groupe des élus UMP a fait figure d'opposition de principe à  M.Fortier en présentant des candidatures à la tête de chaque commission ou délégation importante. Y a-t-il de vrais élus socialistes  dans l'avion pour incarner l'opposition de gauche? Non, il s'agit bien d'un choix stratégique délibéré. Triste soirée.

2ème acte

Débat sur les orientations budgétaires
Les crépynois vont devoir se serrer la ceinture surtout les plus modestes d'entre eux dans la population. Bruno Fortier fait un exposé très pédagogique de la situation financière de la ville. Il n'a pas voulu faire d'audit. Sans doute parce qu'il  connait parfaitement l'historique des finances depuis trente ans qu'il siège avec la droite au sein conseil municipal notamment avec ses anciens amis de l'UMP. Trois objectifs sont fixés. Il va falloir tenir la quadrature du cercle, à savoir diminuer la dette gobale, accomplir une pause dans les investissements et reserrer le fonctionnement. Pris dans l'étau, entre la baisse de la DGF (dotation de l'état) et le coût grandissant de toutes les charges  y compris le coût de l'application de la réforme sur les rythmes scolaires, les marges de manoeuvres sont inexistantes. Il n'y aura pas de grands projets De fait, les arbitrages sont déjà rendus par le Maire. La capacité d'autofinancement de la ville étant désormais nettement négative, il va falloir choisir entre l'augmentation très impopulaire des impôts et l'augmentation direct des tarifs des services rendus à la population. La messe est dite. Les activités périscolaires que Bruno Fortier promet de qualité seront payantes.

Le coup de théâtre

On s'attendait bien sûr à ce que les élus de l'UMP fassent un bilan plutôt flatteur de leur précédente gestion. On a pas été surpris non plus par les propos à demi-fielleux de Jean-Paul Letourteur visant à agiter la peur par rapport à de possibles emprunts toxiques et la mise en cause des chiffres de l'INSEE sur l'évolution de la population. Mais que dire de la posture affligeante de Jérôme Furet qui trouve le budget présenté par Bruno Fortier trop timoré en matière d'austérté et qui lui propose d'y aller encore plus fort sur les économies à réaliser. Car une attaque aussi hypocrite contre le pouvoir d'achat des Crépynois de la part d'un conseiller général socialiste, réclamant des coupes encore plus conséquentes dans le budget de la commune, ne peut conduire qu'à une aggravation des conditions d'existence de nos concitoyens surtout les plus modestes.


Gérard Lefèbvre

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