Les militants du Front de Gauche invitent les habitants à en débattre ensemble. Ne renonçons pas au changement, à nous de nous en mêler.

mercredi 2 avril 2014

"SE BATTRE"


Lundi dernier, a été projeté au cinéma « les Toiles » de Crépy, le film « se battre » de  Jean-Pierre Duret et Andrea Santana.

Aujourd’hui, pour plus de 13 millions de Français, la vie se joue chaque mois à 50 euros près.
Les personnes filmées sont quelques unes parmi les millions qui, dans notre pays, ont des fins de mois difficiles, qu’elles aient un travail ou non.
Pour mieux saisir la situation, voici quelques chiffres :
En France, un individu peut être considéré comme pauvre quand ses revenus mensuels sont inférieurs à 814 euros ou 977 euros selon la définition adoptée...
La France de tout en haut va très bien. Malgré la crise, elle continue de s’enrichir de façon indécente.
Entre 2004 et 2010, les revenus des 0,1 % les plus riches ont augmenté de 18 %, soit 36 000 euros annuels, l’équivalent de trois ans de Smic, contre 7 % et 1 300 euros pour le revenu médian (autant gagne moins, autant gagne plus, revenu par ménage, avant impôts et prestations sociales).
La France de l’élite scolaire prospère tout autant. Ses « grandes écoles » restent fermées au peuple, et ses élèves choyés. La collectivité dépense 15 000 euros par étudiant en classe préparatoire aux grandes écoles, contre 9 000 euros par étudiant des filières généralistes de l’université. 
3,5 millions de personnes sont concernées par le mal-logement
694 000 personnes n’ont pas de domicile personnel,
85 000 vivent dans une habitation de fortune, cabane, camping ou mobil home toute l’année.
La Fondation Abbé Pierre estime que ce sont plus de 3 380 000 ménages qui sont en situation de précarité énergétique.

Suite à la projection de ce film, un débat a permis d’intéressants échanges de réflexions.

Nous vous invitons à noter d’ores et déjà le prochain rendez-vous cinéma/débat (Nous vous tiendrons plus amplement informés dans les jours qui viennent) :


Lundi 5 mai, 20 h 30 :
Film de Claus Drexel intitulé « au bord du monde ».


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