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mercredi 12 février 2014

70 ans de l'affiche rouge

L’Humanité publie un hors série en hommage aux combattants FTP MOI du groupe Manouchian fusillés au Mont-Valérien il y a soixante-dix ans
Il y a soixante-dix ans, le 21 février 1944, en milieu d’après-midi, vingt-deux jeunes hommes (les deux plus jeunes avaient 19 ans et le plus âgé 46 ans) étaient fusillés par les nazis au Mont-Valérien. La seule femme du groupe, Olga Bancic, n’eut pas eu le droit de mourir avec ses camarades de combat: emmenée en Allemagne, elle sera décapitée à la prison de Stuttgart.

Epopée héroïque
Ainsi prenait fin l’épopée héroïque du groupe FTP-MOI de la région parisienne, dirigé par le militant
communiste et poète arménien MIssak Manouchian. Six mois plus tard, Paris serait libéré, mais pour l’heure, les nazis et leurs supplétifs parisiens de la police de René Bousquet se vengeaient, tant qu’ils le pouvaient encore. C’est sûr, Manouchian et ses camarades, armés avant tout de leur courage, leur avaient mené la vie dure. Entre le printemps 1942 et l’automne 1943, au moment de leur arrestation, ils ont mené plusieurs dizaines d’actions contre les forces d’occupation (déraillement de convois de la Wehrmacht, attaques de détachements militaires…). Leur fait d’armes le plus retentissant fut l’exécution du général SS Julius Ritter, le responsable du Service du travail obligatoire (STO), la réquisition forcée de jeunes Français en Allemagne. Ces opérations avaient un impact politique évident, en donnant l’image d’une résistance toujours debout face à des Allemands et une police française de plus en plus inquiets. Lire la suite....


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