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mercredi 19 février 2014

Nouvelle attaque du statut d’intermittent par le MEDEF



Tout à son obsession de supprimer le statut des intermittents du spectacle, le MEDEF s’attaque encore, sous l’hypocrite argument « d’équité », au régime d’indemnisation chômage qui est un des rouages essentiels de ce que l’on appelle l’exception culturelle française.
Rappelons que le régime des intermittents a pour but de prendre en compte le mode de fonctionnement du secteur du spectacle où l’emploi précaire est la règle. L’indemnisation des intermittents est régie par des règles spécifiques regroupées dans les annexes 8 (ouvriers et techniciens) et 10 (artistes) de la convention d’assurance chômage. C’est sur ces annexes que s’acharne le MEDEF rajoutant de la précarité à la précarité mettant une fois de plus ce gouvernement dans la position de choisir entre une politique sociale et une politique ultra libérale. 
Plus le gouvernement cède au Medef et plus le Medef exige. Que sont devenues les promesses en faveur d’un maintien des règles d’indemnisation spécifique au secteur de Madame Filipetti et de Monsieur Sapin au Festival d’Avignon ?
Le gouvernement prépare t’il déjà une énième capitulation ?
Le Front de Gauche apporte tout son soutien et sa solidarité aux intermittents.

La culture contribue 7 fois plus au PIB français que l'industrie automobile avec 57,8 milliards d'euros de valeur ajoutée par an. Son coût total pour la collectivité approche 21,5 milliards d'euros.
Une dépense à perte la culture en France ? Ce n'est pas ce que montre le dernier rapport conjoint des ministères de l'Economie et de la Culture. Selon ce rapport, la culture contribue à hauteur de 57,8 milliards d'euros au PIB (valeur ajoutée). Il s'agit de la valeur ajoutée directe, c'est à dire du seul fait des activités culturelles. Ce qui équivaut à 3,2% du PIB, soit sept fois la valeur ajoutée de  l'industrie automobile. Ces chiffres sont basés sur les calculs de l'Insee.
Le chiffre ne paraît pas exagéré puisqu'une autre étude du cabinet privé Ernst & Young parue en novembre avait évalué le chiffre d'affaires direct des industries culturelles et créatives à 61,4 milliards d'euros

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