Le résultat des
élections municipales à Crépy-en-Valois, comme sur l’ensemble du pays, est
clairement une sanction contre le gouvernement en place. A cela s’ajoute, pour
notre ville, une ridicule « guerre des chefs » de la droite
locale… sans parler du Front national
qui obtient 14% des suffrages exprimés avec un candidat qui n’a pas besoin de
faire campagne puisque les médias nationaux s’en chargent à sa place. Faut-il
que le désarroi soit grand pour que s’exprime cette confiance aveugle dans un
parti dont l’idéologie dangereuse surfe sur toutes les peurs de notre
société !
Nous
considérons que les choix économiques adoptés par la droite et maintenant par
le parti socialiste ont contribué à cette désespérance et à cet égarement.
En effet, il n’a
échappé à personne que la politique ultralibérale menée actuellement par Hollande est exactement la même pour notre peuple que
celle pratiquée précédemment par Nicolas Sarkozy. Si l’emballage a changé, le contenu reste
identique.
Nous, candidats de la
liste «l’Humain d’abord », initiée par le Front de gauche, nous sommes
clairement opposés à ces politiques qui nous enfoncent toujours plus dans la
crise et ne font qu’accroître la misère, les injustices et les désillusions. Nous
savons que des alternatives sont possibles et nous luttons pour leurs
réalisations. Notre objectif, c’est le bien-être
des personnes, une gestion écologique, démocratique et sociale de notre pays et
de nos villes, loin des stratégies financières qui jettent la population dans
la désespérance.
C’est pour ces raisons
que nous ne sommes pas partis en campagne avec le PS et son candidat Jérôme
Furet au premier tour.
En ce qui concerne le
second tour, notre position est la même. Si nous avions réalisé un score
supérieur à 10%, nous nous serions maintenus afin de porter notre projet
politique le plus loin possible. Avec 5,4%, ce n’est pas possible et nous
n’avons pas cherché à faire alliance ou à nous entendre avec le PS.
Habitants de Crépy,
nous n’avons cessé de vous dire, tout au long de notre campagne, à quel point
nous étions attachés à nos valeurs et déterminés à défendre nos idées et à les
faire vivre. Nous ne braderons pas ces
valeurs pour gagner quelques sièges d’élus. La position que nous prenons
aujourd’hui, au risque d’être peut-être incomprise de certains, prouve notre
cohérence et notre intégrité.
Nous avons pris cette
décision en conscience, trop respectueux du vote de nos électeurs pour aller conclure
des petits arrangements politiciens. Nous ne siègerons pas comme des
spectateurs impuissants, nous ne serons pas le faire-valoir d’une fausse
opposition qui cautionne de manière hypocrite des politiques d’austérité avec lesquelles nous sommes en parfait
désaccord. Comment pourrions-nous, localement, être à la fois des alliés et des
adversaires ?
Si nous ne pouvons pas
être élus aujourd’hui, cela n’entame en rien nos convictions et notre
détermination. Nous poursuivrons nos luttes après cette période électorale,
comme nous l’avons toujours fait, sur le plan national comme sur le plan local.
Nous resterons attentifs, vigilants et mobilisés quant aux choix qui seront
pris par le futur Conseil municipal.
Nous resterons à votre
écoute et nous continuerons de proposer des alternatives et une démarche
citoyenne à l’ensemble de la population.
Nous appelons nos
électeurs à nous accompagner dans cette démarche de résistance.
Notre
« règle d’or », c’est l’humain d’abord.
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